Après la visite de Nessebar hier, nous pensons qu’il sera difficile de faire mieux sur la côte bulgare. Néanmoins, ça ne doit pas nous empêcher de continuer notre périple en bord de mer noire, direction Varna puis le monastère troglodytique d’Aladja (Aladzha). L’oie reste voyageuse et déploie volontiers ses ailes.
Pour l’anecdote, Varna est située à 1h50 de voiture de Pomorie. Anecdote qui n’en sera plus une au retour…
Varna
L’oie arrive sur Varna en fin de matinée avec pour objectif de visiter la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption qui, parait-il est très belle.
Nous voici arrivés en centre-ville et surprise, Varna est constituée d’immenses boulevards rectilignes bordés de barrières, plots et mobilier urbain empêchant de se garer facilement et d’approcher le centre-ville. Ces boulevards font parfois plusieurs centaines de mètres voir des kilomètres.
Visiter la cathédrale s’annonce déjà comme un challenge si on ne veut pas faire trop de marche à pied. Finalement, l’oie dégote une petite ruelle à 5 minutes de marche à pied après de nombreux tours de quartier. C’était la seule place, ouf, elle est pour nous !
- La cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption
Bâtie en 1886, elle se remarque de loin grâce à ses gros bulbes dorés qui réfléchissent dans le soleil d’été. Ces bulbes sont d’ailleurs superbes et très photogéniques.
L’intérieur de la cathédrale est superbement recouvert d’ornements, de peintures murales récentes (1950) et de vitraux colorés.
Ce jour-là, l’oie a en plus eu la chance d’assister à un mariage bulgare, rendant le lieu encore plus joli, mais moins que la mariée bien évidemment !
- Le musée archéologique
L’autre lieu incontournable à visiter à Varna est le musée archéologique. Nous ne l’avons pas visité par manque de temps et parce que ça ne faisait pas partie de nos centres d’intérêt.
Ce musée présente des pièces uniques en Bulgarie et même dans le monde. Certaines sont anciennes de 6 000 ans. Il y a même la présence de certains des plus anciens objets en or au monde.
Ne l’ayant pas visité, je ne pourrais pas témoigner de cela ni vous présenter de photos.
Le port de Varna
Décidés à déjeuner sur Varna avant de continuer notre journée, notre choix s’oriente sur un restaurant du port. Du coup, nous en profitons pour nous balader le long de celui-ci.
Nous apercevons une grande roue, quelques pêcheurs et un cargo sortant du port.
Non loin du port, la plage publique longue de 4 kilomètres a l’air très fréquentée. L’oie n’a pas fait le test de batifoler dans l’eau de cette grande plage urbaine. À vous de voir, si vous êtes de passage dans le secteur, mais la mer noire offre de bien plus jolis spots de baignade que celui-ci.
L’appel du ventre a été le plus fort et les restaurants nous attendaient bras ouverts le long de la promenade. Vous saviez que quand l’oie a faim, on ne tire plus rien d’elle tant qu’elle n’est pas gavée ?
Où déjeuner à Varna ?
Notre choix de restaurant a été le Stariya Chinar situé ul Preslav 11.
La carte propose des plats authentiques bulgares et des Balkans. Les assiettes sont généreuses. L’accueil était cependant neutre mais la déco et la terrasse sympa nous ont fait oublier cela.
Le verdict de l’oie : 4/5
Nous avons passé trop peu de temps sur Varna pour juger de l’ambiance de la ville, néanmoins l’oie n’a pas été très attirée par cette ville portuaire immense.
Je l’ai trouvé assez fade, difficile d’accès, rectiligne et circulante. Une ville qui ne m’a pas fait bondir et qui n’est sûrement pas la plus belle de la côte.
Pour moi, Varna n’est pas incontournable et ne mérite pas spécialement un arrêt si vous décidez de visiter la côte bulgare. Son principal attrait étant d’être à proximité de lieux très touristiques comme les sables d’or (golden sands) par exemple.
L’après-midi est consacré à visiter le monastère rupestre d’Aladja (Aladzha monastery) situé à 15 kilomètres de Varna.
Le monastère d’Aladja
Se garer en plein saison touristique d’été n’est pas chose facile. Seul un parking gratuit de quelques dizaines de places est présent à l’entrée du monastère. Il faut jongler entre les bus et les nombreuses voitures qui arrivent et partent.
Le monastère d’Aladja est assez fréquenté grâce à sa proximité avec la station balnéaire des sables d’or, très réputée en Bulgarie.
Après avoir finalement trouvé une place de parking (pour une oie, c’est beaucoup plus difficile que de voler et atterrir au point voulu), nous partons à l’assaut du monastère. Un escalier forestier mène au pied du site (5 minutes de montée).
Pour les plus sportifs ou ceux qui veulent éviter de prendre la voiture, un sentier de randonnée va jusqu’à Aladja en 40 minutes depuis la station des sables d’or.
L’entrée au monastère coûte 5 Lev (2.50 €).
- Les escaliers aménagés
L’accès aux différents niveaux du monastère se fait par un escalier à plusieurs paliers. Il est assez large pour que les visiteurs et touristes puissent se croiser sans problème. L’escalier donne ainsi accès aux différentes galeries et grottes troglodytiques du monastère.
- Les galeries et grottes
Aladja est constitué de plusieurs galeries que l’on longe pour rejoindre les différentes cavités encore existantes aujourd’hui.
Le monastère reste relativement mystérieux même en 2022. On sait qu’il a été habité par des ermites dès le 11ᵉ siècle. Cependant, la plupart des vestiges que l’on voit aujourd’hui, datent des 13ᵉ et 14ᵉ siècle. Certains comprennent de superbes fresques, mais nous n’en voyons que très peu.
Dans le petit jardin d’entrée, les visiteurs ont également accès à un petit musée et une boutique vendant notamment des souvenirs fabriqués avec la pierre de la falaise dans laquelle est creusé le monastère d’Aladja.
Le verdict de l’oie : 2.5/5
Après avoir déjà visité plusieurs monastères depuis le début de notre road-trip, celui d’Aladja m’a moins convaincu que les autres. Du monde, une visite assez courte d’une vingtaine de minutes et un site qui n’offre pas assez d’effet “wahou” à mon goût. Si vous devez visiter des monastères en Bulgarie, celui-ci ne devra pas être en première position de votre “wish-list”.
Craquez plutôt sur les monastère de Troyan, de Preobrazhenski, de Basarbovo et d’Ivanovo par exemple.
Les sables d’or (golden sands)
Ne cherchez pas, les sables d’or (Zlatni Pyasatsi) c’est la station balnéaire la plus réputée de la mer noire. Plage de sable fin de 4 kilomètres, parasols, transats, activités nautiques, sans oublier les restaurants et la vie nocturne.
C’est l’endroit où il faut être pour faire la fête et profiter des plaisirs de la mer. Elle est située à 18 kilomètres au nord de Varna et possède une multitude d’hôtels, pour certains 4*.
Sur une seule journée au nord de la mer noire, l’oie n’y est pas allée, mais les sables d’or n’ont pas besoin de mon avis pour avoir leur réputation en Bulgarie et dans toute l’Europe de l’Est.
Le retour des routes impraticables
Si vous suivez les aventures de l’oie depuis le début de son road-trip, vous savez qu’elle a vécu un épisode routier difficile en jour 3. Ce jour-là, nous tentions de rejoindre le monument Bouzloudja (alias la soucoupe volante).
J’avais même donné un précieux-conseil, celui de suivre les panneaux plutôt que son GPS lorsque la direction est indiquée.
Et bien sûr, ce conseil, je ne me le suis pas appliqué. L’oie est têtue et parfois stupide. Encore une fois je vous le répète, attention au GPS !
Voici ce qui s’est passé au retour de Varna :
Nous roulons tranquillement sur la route E87 en direction de Pomorie, en faisant toujours très attention aux nombreux contrôles routiers.
Les gendarmes et les radars sont partout.
Peu après avoir dépassé la commune de Rudnik, notre GPS indique une route secondaire qui nous fait arriver sur Pomorie dans un temps légèrement plus long mais avec moins de kilomètres roulés.On se dit : “pourquoi pas ? Ca va changer de route”.
Nous empruntons alors la route 906 qui nous emmène pratiquement jusqu’au bout. Au départ la route est plutôt large et bonne. Après quelques kilomètres, la route est toujours large mais moins bonne (le retour des ornières !). Et plus les kilomètres défilent moins la route est large et plus les ornières sont nombreuses.
Un peu comme la première fois, nous sommes piégés car les kilomètres ont défilé et il n’est pas avantageux de faire demi-tour. La première fois nous avions fini par faire demi-tour puisque nous nous sommes retrouvés complètement bloqués, mais pas là, ouf !Cependant nous avons roulé plus de 50 kilomètres sur une route jonchée d’ornières plus ou moins profondes. Les zigzags se sont enchainés, quasiment aucune voiture rencontrée (ben oui tout le monde a été plus malin que l’oie) et des prières pour ne pas abîmer la voiture ou crever un pneu.
Finalement, nous sommes arrivés à Pomorie sans dommages, mais encore une fois avec de belles frayeurs.
Quelle galère ces routes impraticables !
À suivre…
Dans le prochain article, le jour 10 de l’oie en Bulgarie avec un nouveau monastère au palmarès de l’oie, celui de Batchkovo.
Précédemment
Bulgarie, jour 8 : Nesebar (Nessebar), mon coup de cœur de la côte bulgare
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