Hier Roussé et les monastères de Basarbovo et d’Ivanovo, aujourd’hui l’oie s’envole vers de nouvelles aventures. Direction Shoumen et Madara.

Nous quittons Veliko Tarnovo, notre camp de base depuis notre arrivée en Bulgarie. Ce soir, nous serons à Pomorie sur les bords de la mer noire pour quatre jours.

Mais avant cela, notre étape de transition du jour va nous faire découvrir un gigantesque monument soviétique ainsi qu’un cavalier bien mystérieux.

Il ne s’agit pas de visiter la ville de Shoumen qui ne présente aucun attrait touristique particulier, mais de découvrir son monument aux fondateurs de l’État bulgare.

Ce monument, repéré sur des vidéos Youtube, a tout de suite interpellé l’oie. Nous avons décidé d’en faire un objectif principal de notre road-trip. Le cavalier de Madara se trouvant également à proximité, ça tombe bien !

Le monument aux fondateurs de l’État bulgare

Cette impressionnante structure de béton de style brutaliste se remarque jusqu’à 30 kilomètres à la ronde. Le tarif nous coûte 4 Lev par personne (2 €) avec un petit fascicule traduit en français (assez rare en Bulgarie).

Nous apprenons que le monument date de 1981, construit pour le 1300ᵉ anniversaire de la fondation de l’État bulgare.

L’allée principale nous conduit à l’intérieur même du monument où nous nous retrouvons véritablement coincé entre de gigantesques statues de pierre plus impressionnantes et colossales les unes que les autres. Les statues, taillées droites et rectilignes, sont à la fois modernes et presque futuristes.

L’oie a aussi le sentiment qu’elles sont un brin désuet par l’époque soviétique à laquelle elles ont été construites.

Les statues représentent des empereurs bulgares, la plupart mesurent environ 18 mètres de haut. On y voit également le chien d’Asparouh, le cheval monumental, les trois Khans bulgares (le diplomate, le législateur et le bâtisseur), le Prince Boris 1er, les hommes de lettres (Kliment, Naoum et Anguélari)…

Les spots photos Instagram peuvent s’enchainer de manière originale au milieu de ces géants de pierre. Une visite vraiment à part et étonnante qui vous prendra 30 minutes environ de votre journée. Pour l’oie, c’est une visite incontournable si vous êtes de passage à Shoumen où dans les environs.

Le verdict de l’oie : 3.5/5

La visite peut facilement être couplée avec celle du cavalier de Madara que je vais vous décrire juste après.

Où déjeuner à Shoumen ?

Notre choix s’est porté sur le restaurant Mehana Popsheitanova Kashta situé ul Tsar Osvoboditel 158.

La décoration est traditionnelle avec beaucoup de bois, dans le plus pur style auberge bulgare. Les assiettes sont généreuses et la carte propose beaucoup de plats typiques bulgares. L’accueil était sympathique. Une très bonne adresse pour bien manger.

Le verdict de l’oie : 4/5

Le cavalier de Madara

A 25 kilomètres du monument de Shoumen, se trouve une autre curiosité à visiter, située dans la réserve archéologique de Madara. L’entrée nous coûte 5 Lev soit 2.50 €.

  • Le bas-relief

Ce cavalier de Madara, si mystérieux et qui surgit hors de la falaise, est en fait un bas-relief qui date du 8ᵉ siècle. Il est sculpté dans la pierre, à même la falaise, à 23 mètres de hauteur.

Le bas-relief représente un cavalier sur son cheval vainqueur d’un lion transpercé de sa lance. Sa réalisation célèbre la victoire du Khan Tervel et la formation du Premier Empire bulgare (681-1018).

Le cavalier de Madara est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979.

Attention, le cavalier se mérite et tout le monde n’a pas la chance de pouvoir voler comme l’oie !

Pour découvrir ce beau cavalier, il faut grimper 225 marches au cœur d’un bois faisant partie de la réserve archéologique. Croyez-moi, ça vaut le coup d’admirer ce cavalier signer son nom à la pointe de sa lance, d’un M qui veut dire Madara !

Les 225 marches à grimper
  • Le sentier écologique

Si vous êtes encore plus courageux et sportif, la réserve propose un sentier écologique vous amenant aux vestiges de la forteresse de Madara. Cependant, méfiance !

Le chemin est très escarpé, avec de nombreuses et hautes marches taillés dans la falaise.

Si en plus il fait chaud comme le jour ou l’oie y était (36 degrés), c’est très sportif. Le chemin peut également effrayer les personnes sujettes au vertige.

Vous êtes prévenus ! Mais là aussi, quelle beauté.

Le parcours offre de nombreux panoramas, tous plus sublimes les uns que les autres. Et pour les marcheurs, l’occasion est belle de grimper à flanc de falaise pendant une bonne vingtaine de minutes.

Les vestiges de la forteresse se situant encore à quelques minutes de marche une fois le sommet de la falaise atteint. Ils n’ont rien d’extraordinaire, la balade valant surtout pour la beauté des paysages et pour le parcours original.

Le verdict de l’oie : 4/5 pour l’ensemble (cavalier + sentier) et 3/5 (pour le cavalier seul)

Après tant d’effort, l’oie a vraiment apprécié de déguster une bonne glace. Maintenant, il est tant de reprendre la route vers Pomorie.

Mer noire, nous voici !

À suivre…

Dans le prochain article, le jour 6 de l’oie en Bulgarie.

Direction la côte centrale de la mer noire avec la découverte des villes de Pomorie et de Bourgas. L’oie assistera notamment à une épreuve de Koh Lanta à Bourgas !

Précédemment

Bulgarie, jour 4 : l’oie se met à l’heure canadienne !


0 commentaire

Laisser un commentaire

Emplacement de l’avatar

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *