On entend à coup sûr parler du château d’Angers lorsque l’on vient visiter la capitale du département du Maine-et-Loire. D’ailleurs, celui-ci se remarque de loin par son imposant gabarit qui surplombe la Maine.

Il est surtout célèbre pour abriter la fameuse tapisserie de l’Apocalypse, d’une taille impressionnante et d’une conservation remarquable (j’y reviendrais de manière plus précise plus bas dans l’article).

Le château médiéval est un peu le fleuron de la ville et du département 49. Construit au 9ᵉ siècle par les comtes d’Anjou, il a servi de forteresse pendant des siècles. Par la suite, il fut transformé en résidence royale aux 14ᵉ et 15e siècle.

Néanmoins, le château d’Angers est-il l’une des perles de la vallée de la Loire au même titre que ces célèbres compères que l’on peut trouver dans la région de Saumur, Tours, Blois ou Orléans ?

L’oie va vous faire la visite et vous donner son verdict !

Quelques infos pratiques sur la visite

Le château d’Angers est ouvert à la visite de 10h à 18h30 en haute saison (mai à début septembre) et de 10h à 17h en basse saison. Il vous faudra compter environ 1h30 de visite en prenant votre temps.

Le tarif est de 9.50€/adulte en 2023.

Vous pouvez également louer un audioguide au prix de 3€.

Je vous mets en lien le site web du château d’Angers afin de pouvoir retrouver toutes les informations actualisées

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L’histoire du château d’Angers au fil des siècles

La visite du château nous apprend que l’homme occupe le site depuis le néolithique. Un cairn (sépulture monumentale) est d’ailleurs visible dans la zone archéologique du château peu avant la boutique et témoigne de l’époque.

9ᵉ siècle : la menace des Normands amène le 1er comte d’Anjou à s’installer sur le promontoire rocheux dominant la Maine.

12ᵉ siècle : la dynastie des Plantagenêt règne sur l’Anjou et fait bâtir sur le site un véritable palais.

13ᵉ siècle : la mère du roi Saint-Louis, Blanche de Castille, fait édifier une forteresse défensive de 17 tours pour y regrouper les troupes royales.

Aux 14ᵉ et 15ᵉ siècles, les ducs d’Anjou (Louis 1er, Louis II et le roi René), par ailleurs comtes de Provence, fixent leur cour à Angers. Ils y mènent une vie de cour raffinée et brillante au sein de la forteresse et sont particulièrement amateurs d’art et d’architecture. Le duc d’Anjou Louis 1er commanda, en 1375, la célèbre tapisserie de l’Apocalypse, chef-d’œuvre de l’art médiéval.

À la fin du 16ᵉ siècle, pendant les guerres de religion, le gouverneur Donadieu de Puycharic, représentant le roi Henri III, fait mettre à niveau les toits des tours et des remparts afin d’adapter la forteresse aux progrès de l’artillerie. L’armée occupa cette forteresse avant qu’elle ne serve de prison à de nombreuses reprises.

L’extérieur du château d’Angers

À peine arrivé au pied du château, les dimensions impressionnent immédiatement l’oie. Il faut dire qu’il en impose au cœur de la ville d’Angers.

Il faut tout de même savoir que l’enceinte mesure presque un demi-kilomètre et qu’elle possède 17 tours massives de schiste sombre ou en ardoise et de calcaire. Les tours mesurent environ 30 mètres de haut chacune et leur diamètre est de 11 à 13 mètres. Elles présentent toutes des archères ou canonnières. Enfin, le château possède de grandes portes défensives avec des systèmes de herses et d’assommoirs. Vous l’aurez compris, la forteresse était quasiment imprenable et le fait de pouvoir observer une si grande masse en plein cœur de ville rend le contraste saisissant.

Toujours avant même de pénétrer dans l’enceinte du château, vous pourrez observer un immense fossé, aménagé de massifs fleuris et de pelouses, qui le sépare finalement des habitations de la ville. Si le soleil est de la partie, vous pouvez prendre le temps d’y faire quelques jolies photos souvenir.

L’intérieur du château d’Angers

La visite que je vais vous décrire, est celle que j’ai faite personnellement, et suit l’ordre chronologique des documentations du château d’Angers.

Le châtelet

Ce bâtiment indépendant est le porche d’entrée de la cour seigneuriale et date du 15ᵉ siècle. Vous allez le franchir à pied.

L’un des plus beaux et pittoresque bâtiment extérieur du château, il possède des tourelles d’angles coiffées de toits en poivrière (en forme de cône). Là aussi, si quelques rayons de soleil viennent illuminer l’ensemble, c’est absolument magnifique à observer et photographier.

La cour seigneuriale

Cette cour bordée de bâtiments construits par les comtes et les ducs d’Anjou entre le 9ᵉ et le 15ᵉ siècle et par la galerie qui abrite la tapisserie de l’Apocalypse. Elle permet d’apprécier les façades du logis royal et de la chapelle qui rendent l’ensemble superbe à admirer d’extérieur.

Le logis royal

Construit par le roi René entre 1435 et 1440, l’extérieur permet de voir les 3 niveaux desservis par un escalier dans une tourelle.

L’intérieur de chaque niveau est constitué de 2 salles longées par une galerie. Le rez-de-chaussée évoque l’évolution du site entre du 9ᵉ et 18ᵉ siècle. Le 1er étage présente les appartements du roi René et le 2ᵉ étage ceux de son épouse. Aujourd’hui, les étages sont ouverts uniquement lors d’expositions temporaires et sont dépourvus de mobilier.

La chapelle

Construite vers 1410 par Louis II et son épouse Yolande d’Aragon, elle possède une seule nef. Elle se caractérise par ses voûtes angevines (voûtes gothiques, fortement bombées) et son petit oratoire privé et chauffé.

L’enceinte du château d’Angers

Même depuis l’intérieur du château, l’enceinte reste très impressionnante. On a envie juste d’une chose, c’est de grimper sur les remparts pour découvrir les tours et les vues panoramiques que va nous offrir le site sur la Maine, les toits d’Angers et l’ensemble du site.

La tour du moulin

C’est la seule des 17 tours ayant conservé sa hauteur d’origine, à savoir 40 mètres de haut. Elle portait autrefois un moulin à vent.

Le chemin de ronde

Sur les remparts, il a été réaménagé au 16ᵉ siècle après la mise à niveau des tours et de leurs toits. C’est l’un des gros atouts de la visite du château d’Angers.

En effet, les remparts offrent des panoramas splendides. Si vous êtes amateur de photos, vous serez comblé. Vous pourrez même apprécier les massifs de fleurs dans le grand fossé en vue aérienne.

Les toits de la ville d’Angers se côtoient comme des champignons, la Maine nous offre ses péniches et ses ponts qui la franchissent au loin.

Le château nous propose ses façades et ses extérieurs en vue plongeante. Bref, la petite marche des remparts est incontournable et ravira petits et grands.

Les jardins

Les jardins et les bâtiments représentent un ensemble de plus de 20 000 m². L’oie a visité le château en février, alors bien sûr la saison n’est pas propice à la floraison, mais j’ai quand même pu constater l’entretien absolument parfait des jardins remarquables.

Je vous invite plutôt à y déambuler en fin de visite lorsque vous redescendrez des remparts.

Les jardins sont agencés de la manière suivante : vous avez le jardin régulier de buis et d’ifs, la vigne, le potager, la roseraie, le jardin d’hortensias, le jardin suspendu et ses plantes médicinales, aromatiques et tinctoriales (qui sert à teindre). Il y a également des végétaux représentés sur la tenture de l’Apocalypse.

Depuis les remparts qui font le tour du château, on a une vue dominante sur les jardins ainsi que sur la Maine et les toits d’Angers absolument superbe.

La porte des Champs

C’était initialement l’entrée principale du château. Elle est constituée de 2 grosses tours et d’un système de défense complexe. On y voit même un assommoir aujourd’hui bouché par une grille.

On peut même pénétrer à l’intérieur de l’épaisse et imposante porte des champs par l’une des tours. Un couloir et de nombreuses marches à grimper mène à quatre salles à traverser et exposant des œuvres contemporaines. On atteint ensuite le sommet de la porte qui permet de relier un autre couloir se trouvant dans la seconde tour pour redescendre au sol.

C’est la première fois que l’oie se retrouvait à traverser l’intérieur d’une porte de cette envergure. Une expérience marrante à tester.

Le porche de la porte des champs

Il abrite la herse datée de 1370-1384 et un second assommoir. La deuxième herse et les portes en bois n’existent plus.

Le logis du gouverneur

Il ne se visite pas et s’apprécie d’extérieur uniquement. Daté du 18ᵉ siècle, il a conservé une tourelle d’escalier en ardoise du 15ᵉ siècle.

La galerie de la tapisserie de l’Apocalypse

Cette grande galerie, en forme de L, a été construite au milieu du 20ᵉ siècle avant d’être réaménagée en 1996. Elle abrite le monumental ensemble de la tenture de l’Apocalypse. Et croyez-en l’oie, il en faut de la place pour cette tapisserie unique et hors norme. Je vous en parle juste après…

La tapisserie de l’Apocalypse

Ce chef-d’œuvre de plus de 600 ans d’existence est unique au monde et est l’attrait principal incroyable du château d’Angers. Autant vous le dire tout de suite, vous ne verrez nulle part ailleurs ce que je vais vous décrire ici. La visite du château d’Angers s’impose rien que pour ce chef-d’œuvre aux dimensions de folies.

En effet, cette tapisserie mesure 100 mètres de long ! L’art médiéval dans toute sa splendeur grâce à sa virtuosité stylistique et sa technique de l’époque. Elle a été commandée à la fin du 14ᵉ siècle par le duc d’Anjou, Louis 1er (frère du roi Charles V), et réalisée en un temps record (7 ans) par le peintre du roi, Jean de Bruges.

Son rôle était d’impressionner les visiteurs du prince et on peut dire que la mission a été parfaitement réussie ! La tapisserie illustre le texte de l’Apocalypse de saint Jean, mais est aussi un formidable témoignage sur le contexte historique, social et politique de la guerre de Cent ans. Elle appartient d’ailleurs au plus riche trésor des tapisseries de cathédrale de France.

En visitant la galerie et en regardant le petit film projeté à l’entrée, on apprend que la tapisserie est entièrement tissée à la laine. Elle était à l’origine constituée d’un ensemble de 6 tapisseries de 6 mètres de haut et 23 mètres de long.

Son histoire

La tapisserie est tendue dans la cour de l’archevêché d’Arles en 1400, lors du mariage de Louis II avec Yolande d’Aragon.

Elle est ensuite léguée à la cathédrale d’Angers en 1480 par le roi René, dernier duc d’Anjou.

À la fin du 18ᵉ siècle, elle est jugée démodée et subit de graves mutilations. Au milieu du 19ᵉ siècle, sa véritable valeur est reconnue et elle est restaurée. En 1954, la tenture revient au château d’Angers, après que les militaires ont quitté les lieux, pour ne plus en bouger.

Le sujet et la lecture de la tapisserie

Elle illustre l’Apocalypse de saint Jean ou livre des Révélations, le dernier texte du nouveau testament. Ce texte relate les visions prophétiques de saint Jean et la lutte entre le bien et le mal. La tapisserie évoque aussi avec réalisme le contexte et les ravages de la guerre de Cent ans, la famine, la peste… Les scènes, quant à elles, se lisent de gauche à droite et en commençant par la ligne du haut.

L’avis de l’oie

Le château d’Angers est surtout réputé pour sa tapisserie de l’Apocalypse. Il est vrai que cette tapisserie est remarquable par ses dimensions, son état de conservation et sa beauté et l’histoire qu’elle raconte. Incontestablement quelque chose d’unique à voir au moins une fois dans sa vie.
Pour ce qui est du château en lui-même, celui-ci est massif et très joli à apprécier d’extérieur, mais malheureusement, l’intérieur est vide, sans aucun mobilier ni objet d’époque et des pièces finalement peu nombreuses.

Les remparts et leurs vues ainsi que les jardins permettent de passer un bon moment en famille malgré tout.

Un conseil : visitez-le quand il fait beau et au moment du printemps pour bénéficier des jardins et des massifs dans leurs plus beaux atours.

Alors bien sûr, c’est un château médiéval qui a eu une très longue histoire au fil des siècles, néanmoins il y a de plus beaux et riches châteaux à voir tout au long de la vallée de la Loire.

Mon verdict : 6/10

Pour vous procurer un billet pour visiter le château d’Angers, vous pouvez vous rendre sur les sites Civitatis ou Get your Guide.

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