Le château de Lourdes se voit de loin. Et pourtant, l’oie est venue plusieurs fois visiter Lourdes sans jamais visiter son château. Chose réparée cette année en profitant du soleil printanier des vacances de la Toussaint 2022.
En villégiature pendant une semaine dans les Hautes-Pyrénées, l’oie loge à Lourdes. Cela lui laisse tout le loisir d’admirer le château depuis sa fenêtre d’appartement.
Celui-ci trône fièrement sur son piton rocheux et domine la ville.
La nuit, il s’éclaire d’une lumière aux tons violets du plus bel effet.
Cette année, c’est sûr, je le visiterai. D’autant plus que sur Google les avis sont bons et j’apprends même que le château abrite le musée Pyrénéen. L’oie ne le savait pas…
Alors c’est parti pour la visite !
Sommaire
- Le château
- Le blason de Lourdes
- La visite
- Antonin (3e siècle Travel Planner avant l’heure et avant l’oie ?
- Mon métier de Travel planner
Le château
Et si on parlait un peu histoire ??? Pas longtemps, promis.
Le château a été classé monument historique en 1995. En effet, il offre un témoignage de l’évolution des fortifications de la plaine pyrénéenne entre le 11ᵉ et le 19ᵉ siècle.
Néanmoins, beaucoup d’informations nous manquent du fait que Lourdes a été victime de nombreuses destructions entre 1374 et 1573.
Le château a été tour à tour forteresse et résidence seigneuriale du comte de Bigorre. Mais aussi, place-forte stratégique pour contrôler les routes vers l’Espagne, domaine royal en 1590, prison aux 17ᵉ et 18ᵉ siècles et caserne militaire au 19ᵉ siècle. Rien que ça !
Le château possède encore aujourd’hui un donjon, un pont-levis et une ancienne tour de guet. Ceci témoigne de son aspect défensif quand Lourdes était fortifiée au Moyen-âge. Il permettait notamment de protéger les routes vers l’Espagne.
Enfin, en 1921, il devient lieu d’exposition avec la création du musée pyrénéen grâce à Louis et Margalide Le Bondidier. Une impressionnante collection voit le jour sur l’histoire et les cultures montagnardes et pyrénéennes du 18e au 20e siècle.
Le blason de Lourdes
Le blason de la ville est fièrement accroché et mis en évidence sur la pierre du piton rocheux qui soutient le château. Vous ne pourrez pas le rater en arrivant au pied du château.
Voici ce que représente le blason :
« Écu de gueules à trois tours d’or, maçonnées de sable, sur un roc d’argent. Celle du milieu, plus haute, surmontée d’un aigle de sable éployé, membre d’or, tenant au bec une truite d’argent, en pointe d’azur aux six montagnes d’argent baignées d’un gave naturel. »
La visite
Le château est ouvert toute l’année de 10h à 13h et de 14h à 18h sauf en juillet et août ou il est ouvert en continu. En 2022, une entrée au château coûte 7.50€/adulte et 3.50€/enfant (6 à 17 ans). Retrouvez toutes les informations pratiques ici.
Une fois son billet en patte (ben oui, une oie n’a pas de main sic), l’oie prend l’ascenseur qui l’emmène directement au début de la visite.
Il faut le dire tout de suite, le parcours est très bien fléché et numéroté. Impossible de s’y perdre où de faire les choses dans le désordre. Et ça, c’est un très bon point à souligner.
Chaque pièce du château se visite une à une, agrémentées des collections du musée d’arts et traditions populaires.
Ainsi, les pièces sont aménagées du riche patrimoine de la vie quotidienne et domestique pyrénéenne, française et espagnole. Chaque objet, chaque meuble ou chaque costume est un témoignage de la vie rurale et pastorale des habitants entre le 19ᵉ et le début du 20ᵉ siècle. Il y a aussi des collections d’arts décoratifs comme de la faïence d’époque.
Des panneaux explicatifs nous énumèrent ce que l’on peut voir et nous donne des détails sur la fonctionnalité ou l’utilité des objets, meubles ou costumes présents dans les pièces.
On en apprend ainsi beaucoup sur l’habitat pyrénéen de l’époque, leur façon de vivre le quotidien et d’appréhender le climat et la montagne.
Des expositions temporaires et permanentes nous donnent également des informations sur les habitants pionniers des Pyrénées et sur l’histoire de la région à différentes époques.
Dans une liste non exhaustive, vous verrez, par exemple, des ustensiles de cuisine et de la vaisselle. Également du mobilier de chambre, du mobilier de pièces à vivre et des costumes d’époque. Mais aussi, l’un des tout premiers bobsleighs, des skis en bois, ainsi que des informations sur la construction des refuges pyrénéens…
Pour les plus courageux, il est même possible de monter au sommet de la tour principale par un escalier en colimaçon étroit. Le rez-de-chaussée de la tour, quant à lui, renferme l’ancien cachot, brrrr. En haut, une exposition vous attend ainsi qu’un panorama vertigineux.
Un jardin botanique extérieur est à découvrir sur la fin de la visite, agrémenté de maquettes-architecture de l’habitat traditionnel pyrénéen et de la reconstitution d’un monastère. On y voit plusieurs villages traditionnels typiques des Pyrénées, français et espagnols, en miniature.
À cela, s’ajoute une petite chapelle à visiter. Elle abrite du mobilier provenant de l’ancienne église paroissiale de Lourdes ainsi que des peintures et dessins. Juste devant la chapelle, un petit puits permet une jolie photo de la tour du château avec son reflet dans l’eau.
Les remparts et l’extérieur vous offrent à plusieurs endroits des vues dominantes sur Lourdes et son sanctuaire marial, mais aussi sur les Pyrénées en toile de fond. Une jolie terrasse domine notamment tous les toits de la ville. Elle permet d’admirer la couronne dorée du sanctuaire et sa majestuosité.
Cependant, attention, car il y a de nombreuses marches à grimper et descendre. Elles rendent l’accès difficile aux personnes âgées ou en difficulté pour marcher ainsi que la circulation des poussettes.
Une fois la visite terminée, deux choix s’offriront à vous. Soit reprendre l’ascenseur pour descendre à la petite boutique du hall d’entrée afin de faire vos emplettes. Soit prendre les marches des remparts du château qui vous feront redescendre le piton rocheux jusqu’à la rue.
En tout cas, l’oie ne regrette pas sa visite, après avoir admiré durant tant d’années ce château de loin sans jamais avoir osé franchir son entrée.
Antonin (3ᵉ siècle) Travel Planner avant l’heure et avant l’oie ?
Voici ce que l’on apprend sur l’un des panneaux exposés dans le château de Lourdes :
L’itinéraire d’Antonin, guide routier du 3e siècle, indique pour chaque route la liste des villes traversées et la distance qui les sépare.
Il mentionne sur la voie romaine du piémont, qui va de Toulouse à Bordeaux, l’Oppidum Novum, site fortifié qui prendra le nom de Lourdes quelques siècles plus tard.
Avec le déclin de l’empire romain, des peuples dits barbares (Vandales, Wisigoths, Francs) occupent successivement du 5e au 7e siècle la cité et son premier fort.
La petite ville est une étape obligée avec son passage à gué, son grand marché et son piton rocheux.
L’oie qui pensait être un précurseur de son métier, et bien, c’est raté !
Le verdict de l’oie
Le château de Lourdes mérite impérativement une visite si vous êtes de passage dans la ville.
En effet, son prix est tout à fait correct par rapport à ce qu’on peut y voir et à la durée de la visite. Celle-ci est instructive et intéressante. Comptez au minimum 1h de visite, voire 1 h 30 si vous prenez le temps de lire toutes les explications fournies.
La visite est d’autant plus familiale que les enfants seront ravis des différents belvédères proposés sur la ville et les Pyrénées. Les panoramas s’enchaînent au rythme des escaliers.
Pourquoi l’oie ne l’a-t-il pas visité plus tôt ce château ?
Ma note : 3.5/5
Mon métier de Travel Planner
J’ai créer mon entrepise individuelle de Travel planner en 2022. Ma mission est de vous conseiller et de vous aider dans l’organisation de votre voyage en France ou à l’étranger.
Pour cela, je me charge de rechercher pour vous, selon votre budget et vos envies, les transports et hébergements (tous types). Mais aussi, les activités et visites incontournables et hors des sentiers battus, une location de voiture ou bien encore un guide si souhaité. Mon but est de crée votre séjour de manière personnalisée et différente mais toujours à perpète lès oies bien sûr !
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- Lire mon article sur la balade au pic du Jer dans les Hautes-Pyrénées.
- Lire mon article sur l’histoire et la visite du sanctuaire de Lourdes.
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