L’oie découvre son premier monastère bulgare à Troyan

Les visites de Troyan, Lovetch, et Veliko Tarnovo, le road-trip de l’oie à la découverte de la Bulgarie peut débuter !

Roulant (l’oie ne fait pas que voler) depuis presque 2h depuis Sofia et découvrant les premiers paysages vallonnés et boisés du centre de la Bulgarie, l’oie décide brusquement de dévier sa route en voyant des panneaux indiquant le monastère de Troyan et la ville de Lovetch.

Ces deux visites initialement prévues pour le lendemain s’offrent finalement sur la route menant à Veliko Tarnovo par un détour de 30 minutes environ.

Sachant qu’en Bulgarie il faut toujours se méfier des détours ! Ils peuvent parfois mener à des routes secondaires difficilement praticables composées d’ornières ou de virages serrés. Dix kilomètres en Bulgarie peuvent s’apparenter à un parcours du combattant de 40 minutes (mais j’y reviendrais lors du jour 3).

En l’occurrence, notre détour ne nous offre pas de mauvaises surprises, bien au contraire !

Le monastère de Troyan

Nous arrivons à nous garer sur le parking juste devant le monastère de Troyan qui paraît-il vaut le détour dans la région.

Comme souvent en Bulgarie, une dame vient avec sa machine enregistreuse nous faire payer le parking 2 Lev (1 €). Elle nous pose le ticket de paiement sur le pare-brise arrière.

L’entrée au monastère est gratuite.

  • La cour et le cloître

Et là, comme par enchantement, nous arrivons dans un petit jardin joliment fleuri de géraniums, rendant le lieu paisible et verdoyant.

Le cloître entourant l’église principale est composé de 3 niveaux de galeries, elles aussi, abondamment fleuries.

  • L’église de la Sainte-Vierge

Le clou du spectacle nous vient de l’église de la Sainte-Vierge située au centre d’une cour. L’intérieur est couvert de peintures murales toutes plus superbes les unes que les autres. Son autel et son iconostase en bois sont vénérés par les visiteurs qui s’y rendent et y font la queue pour embrasser la Sainte-Vierge.

Les murs, abrités par les arcades extérieures, possèdent aussi de splendides peintures représentant notamment des scènes du Jugement Dernier, sans parler des jolies restaurations en pierres apparentes.

Il faut savoir que le monastère de Troyan est le troisième plus grand monastère de Bulgarie par sa taille derrière ceux de Rila et de Batchkovo.

Vous ne regretterez pas le déplacement. Vous pourrez même ramener un souvenir local acheté dans l’une des petites boutiques présentes sur le parking.

Le verdict de l’oie : 4/5

Lovetch et son pont couvert

Reprenant sa voiture de location, l’oie décide ensuite d’aller visiter Lovetch situé à 40 minutes du monastère de Troyan. Nous pourrons nous y restaurer, mais aussi de découvrir le fameux pont couvert (Pokritiyat Most) faisant la réputation de la ville.

  • Le pont couvert

Construit entre 1874 et 1876, c’est un grand pont couvert en bois posé sur des fondations en pierre. Il abrite des boutiques d’artisans locaux et de souvenirs de part et d’autres de l’allée centrale pavée.

Ses arcades qui enjambent la rivière Osam, le rendent très photogénique et unique dans les Balkans.

L’une des sorties du pont donne sur le petit centre historique de Lovetch. Le centre abritant notamment quelques maisons aux façades colorées et des bâtiments du Renouveau National Bulgare.

Sur une jolie place, vous trouverez quelques bars et restaurants bien sympas pour une pause déjeuner. Ce que l’oie s’empressa immédiatement de faire pour éviter de se transformer en poulet rôti et succomber à la chaleur étouffante.

Veliko Tarnovo

Arrivés à Veliko Tarnovo en fin d’après-midi, notre soirée s’est résumée à un petit tour de centre-ville et à un restaurant, mais également à une petite pause « glace » juste à côté de notre logement situé en plein centre de Veliko Tarnovo.

Où manger à Veliko Tarnovo ?

Notre restaurant à nous, c’était Ethno. Situé Bulgaria 29 V Str., Veliko Tarnovo, tout près de notre appart-hôtel et avec 10% de réduction lié à notre logement.

Ce restaurant nous a parfaitement convenu. Une superbe terrasse dominant les toits de la ville, une cuisine italienne avec d’excellentes pizzas notamment. Service un peu long (comme à beaucoup d’endroits en Bulgarie). 

Le verdict de l’oie : 4/5

Où dormir à Veliko Tarnovo ?

Nous avions fait le choix d’un appartement hôtel réservé via booking.

L’appart-hôtel Konnitsite (ul. Hristo Karaminkov 3, appartement 7) nous a coûté 356 BGN pour 4 nuits, soit environ 180 €.

Il était très propre, d’une belle taille avec un lit confortable. Il possédait un coin salon (canapé et TV) et un coin cuisine. Une douche italienne de belle taille également. Le plus gros atout étant sa proximité immédiate du centre-ville (2 minutes à pied) et la possibilité de garer la voiture facilement. Seul petit bémol, l’absence d’un micro-ondes.

Le verdict de l’oie : 4/5

À suivre…

Dans le prochain article, le jour 2 de l’oie en Bulgarie.

L’oie ne fait pas que voler, elle marche aussi avec les visites de Veliko Tarnovo, du monastère de Proabrazhenski et la randonnée du canyon d’Emen.

Précédemment

Destination Bulgarie, mon road-trip et mes conseils de voyage


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